Historique et esprit de la FSC


FSC-France


ICO-France

Mission de la fédération de sports de combat (et arts martiaux)

La Fédération de Sports de Combat - France (F.S.C.) est une fédération qui ne cesse de se développer et se structurer, dans un esprit de partage et de bienveillance envers ses clubs et licenciés.
C'est en 2019 que le Comité National de Kick-Boxing - France (C.N.K.B.) qui n’était pas une « fédération » à proprement parler mais une antenne française ayant pour mission de représenter des organismes mondiaux de sports de combat et arts martiaux (tel que la WKA-Monde, l'ICO, etc.) est devenu sous l'impulsion de ses licenciés, La Fédération de Sports de Combat - France (F.S.C.).
L’association nationale dite WKA-France est une structure multisports créée en France en 1984 par Jean-Marc Vieille sous l’impulsion du grand champion néerlandais de sports de combat, Fred Royers.
En 2007, elle s’est associée avec l’ISKA-France, fédération internationale issue de la P.K.A. (Professional Karate Association, fédération américaine ayant promu le full-contact sans low-kick dès 1975).
En 2008, la WKA-France/ISKA-France rejoint la Fédération française de full-contact et disciplines associées (FFFCDA, agrément ministériel du 27/09/2004) au sein de la Commission nationale des activités pugilistiques (CNAP). Elle se compose de clubs affiliés et dont les membres sont licenciés à la FFFCDA. Elle dispose d’une quasi-autonomie sportive au sein de la FFFCDA. En 2010, suite à un événement international, le CNAP se sépare de l'ISKA-France et est rejoint par l'I.C.O.-France. Comme pour les structures internationales, WKA-Monde et ICO-Monde, la WKA-France/ICO-France rassemble un grand nombre de disciplines sportives, notamment :
– les sports de combat de percussion :
. point-fighting (semi-contact),
. full-contact no low-kick (kickboxing américain sans coup dans les jambes),
. low-kick (kick-boxing américain avec coup dans les jambes),
. shoot-boxing (kick-boxing japonais avec projection/soumission)
et cela sous quatre formes de rencontres (styles) : light-contact (light-contact français – style de frappe légère), médium-contact (light-contact international – style de frappe moyenne), pré-combat cadet(te) 15 ans et pré-combat junior-1 (16-17 ans) [style de frappe appuyée excepté au visage] et le combat de plein-contact junior-2 (18-20 ans) et senior 21-39 ans [K-O-system],
– les sports de combat de percussion-préhension : boxe libre (free-boxing) et shooto/shoot-wresling (combat mixte/MMA),
– les activités de fitness-martial : aero-kick et aero-martial,
– les disciplines d’auto-défense : self-défense à main nues et self-défense avec armes (kick-defense, krav-maga et P.I.S.D./self-défense),
– les arts martiaux traditionnels et modernes : traditional-forms et modern-forms (freestyle et artistic-forms)
– les luttes de soumission : submission-wrestling.
 

Les fédérations internationales de rattachement

La World Karate and Kickboxing Association (WKA) est la structure internationale de sports de combat la plus ancienne au Monde avec la Professional Karate Association (PKA, dissoute depuis 1986). Elle est née en 1976 aux USA, et précurseur du karaté professionnel avec frappe dans les jambes (dénommé « full-contact karaté avec low-kick »). Ses activités se sont diversifiées avec le temps en matière de sports proposés. Elle est, avec International Sport Kickboxing Association (ISKA), l’organisme le plus présent sur les cinq continents (plus de 150 pays). Ses titres sportifs sont reconnus par l’ensemble des autres fédérations internationales de même obédience. Le symbole de la WKA depuis 1976 est : « un globe entouré d’une ceinture noire ». De son côté, l’International Sport Kickboxing Association (ISKA) née en 1986 est l’héritière de la plus ancienne fédération internationale de kickboxing, la Professional Karate Association (PKA) née en 1975.

 

Objet de la FSC-France et de l'ICO-France

L’objet principal de la structure est de favoriser la participation de ces membres aux manifestations internationales. C’est-à-dire, former et détecter des athlètes et officiels qui vont représenter le pays dans le cadre des manifestations internationales de la WKA-Monde voire d’autres fédérations mondiales, entre autres l’International Combat Organisation (I.C.O.). Son second objectif, rattaché au précédent, est de véhiculer un esprit sportif des meilleurs. Sa mise en œuvre s’effectue par l’implication de tous les adhérents dans une dynamique associative (à l’opposé d’une politique de la consommation et du profit individuel). La première devise de la fédération est par conséquent : « Des actions menées par et pour les licenciés ». Le troisième objet est l’accès à la pratique à un prix le plus bas possible. Aussi, la seconde devise du FSC-France est : « une seule licence par pratiquant et une seule affiliation par club pour tout faire ». Pour conclure, la structure milite pour un développement de la pratique multidisciplinaire pour valoriser les compétences pluridisciplinaires des entraîneurs de club. Elle se positionne ainsi, comme une véritable structure multisports sur le territoire français.

 

Missions sportives de la FSC-France et de l'ICO-France

La fédération a pour vocation, en premier lieu, de dynamiser le sport amateur par le biais de tournois ouvert à tous les combattants de la série « espoir » et « élite » (opens). Côté détection des combattants élites, elle sélectionne les meilleurs athlètes fédéraux pour les échéances internationales.
Sa deuxième mission concerne la promotion des élites pros sur le plan international où l’accent est mis sur l’intégration des classements (ratings) pour disputer des ceintures dites « professionnelles » et « néo-professionnelles » (pro-am) pour le plein-contact et également des ceintures pour les disciplines techniques (light-contact).
Enfin, sa troisième mission est d’amener les athlètes de bon niveau fédéral (série espoir), quel que soit l’âge, à disputer des rencontres à l’étranger et notamment des titres avec des ceintures dites « amateur ».

 

Esprit développé par la FSC-France et l'ICO-France

La fédération est composée d’un ensemble de disciplines sportives unies afin de permettre la polyvalence des pratiques. Par conséquent, aucune discipline sportive n’est en marge aussi bien dans le fonctionnement associatif que sportif. Les actions doivent être mutualisées et coordonnées entre toutes. Chaque club et individu apporte sa pierre à l’édifice afin d’aider au fonctionnement de la fédération et de faire profiter le collectif de son propre savoir-faire. Ainsi, la pratique est perçue dans sa globalité et non morcelée, discipline par discipline. Des « passerelles » doivent permettent aux pratiquants de passer d’une discipline à l’autre. Les diplômes fédéraux d’officiel, de grade (ceinture noire) et d’entraineur vont dans le sens de la polyvalence des pratiques. Ils englobent des parties communes permettant aux acteurs de développer des compétences « transversales ». Ce qui favorisera la pratique multidimensionnelle dans les clubs et évitera tout clivage et sectarisme. Les certificats de grades techniques et les diplômes d’enseignant et d’officiel se regroupent en quatre mentions : les sports pieds-poings, les sports pieds-poings-sol, les luttes de soumission, les arts de combat traditionnels et arts martiaux modernes, les sports de mise en forme (fitness) et les formes d’auto-défense. Le passage d’un groupe de disciplines à une autre doit être facilité, afin que chacun puisse développer des compétences ré-investissables dans d’autres domaines et obtenir des grades et titres fédéraux sans aucune entrave.

 

Activités de la FSC-France et de l'ICO-France

La fédération n’a pas pour but de développer des disciplines qui peuvent faire ombrage à celles existantes déjà au sein d’autres fédérations françaises. Mais à contrario, elle a pour objet de rassembler à l’occasion de tournois les différents styles de combat ; ainsi elle conserve le l’esprit et le but originel de la PKA et WKA des années 1970, c’est-à-dire celui des tournois multistyles. A l’issue des rencontres nationales (dites « opens »), un athlète performant est sélectionné pour participer à des stages de détection en vue d’une participation à des tournois internationaux de la « WKA-Monde » ou de l’« ICO-Monde » ; cela dans le cadre d’un groupe appelé, « sélection française WKA/ICO ». Il en est de même pour une individualité de club issu d’une autre structure. Les athlètes performants peuvent participer à des rencontres internationales ponctuelles notamment pour les juniors et seniors en boxes pieds-poings de plein-contact et shooto (combat mixte). Pour les autres disciplines et catégories d’âge, la participation à des galas et tournois internationaux peut être effectuée sous l’égide de la WKA-France/ICO-France. Un appel d’offre est envoyé aux clubs, par la WKA-France/ICO-France, au fur et à mesure des propositions des fédérations mondiales et européenne (WKA et ICO). Pour les élites en boxes pieds-poings et en combat mixte, l’inscription sur des ratings des jeunes aux seniors leur permet de disputer des ceintures en différents styles : light-contact à partir de 13 ans, à partir de cadet(te) 15 ans le précombat et à partir de 18 ans le combat.

 

Historique abrégé de la fédération de sports de combat (FSC) depuis 2002

Coté palmarès international, la France est un grand pays des sports de combat avec plusieurs centaines de milliers de pratiquants sur le territoire français. Les entraîneurs français sont formés par les fédérations et très impliqués (bénévolat surtout). A l'appui du mouvement sportif français, un Etat qui s'implique amplement (Ministère des Sports) et en supplément dans le domaine universitaire du sport, une recherche française à la pointe. On doit également cette réussite, au travail de promotion effectué par les grands champions français toutes disciplines confondues et à l’engouement qu’ils ont su instaurer.
La PKA et la WKA ont fait leur apparition en Europe à la fin des années 1970. En France, dès le départ des disciplines « made in U.S.A. », la plupart des pays européens reconnaissent la PKA (aujourd’hui ISKA) et WKA comme structures originelles. Ensuite les responsables de grandes fédérations mondiales proposent des titres pour l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, kick-boxing et muay-thai) ce qui a pour effet, à côté des fédérations internationales d’origine (PKA, WKA et WAKO) de faire éclore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales » pour s’emparer du marché !?, compliquant les choses du point de vue lisibilité des titres internationaux délivrés. Durant les années 1980 et 1990, de nombreuses péripéties propres à la mise en place de ces nouveaux sports frappent les sports pieds-poings. Tout d’abord leur rejet, à leur arrivée dans l’Hexagone, par certaines fédérations d’arts martiaux, puis la création de plusieurs fédérations parallèles cloisonne la pratique des clubs français. Au milieu des années 1980, plusieurs sports pieds-poings professionnels sont gérés par la « WKA-France ».
En 1987, le premier essai de regroupement des « boxes américaines (Boxes américaines : pour désigner les disciplines nées outre-Atlantique, c’est-à-dire le full-contact sans low-kick, le semi-contact et le « full-contact avec low-kick » s’effectuera au sein d’une seule structure. Rapidement naissent des divergences de vue et un certain fonctionnement antidémocratique provoque une scission des disciplines. Après deux décennies d’intégration de la WKA dans le cadre de fédérations nationales, de la fin des années 1970 à fin des années 1990, suite à des directives ministérielles en 1999, les activités de la WKA disparaissent de la scène française. L’interdiction ministérielle pour les disciplines, full-contact, kick-boxing et muay-thaï, d’organiser sur le sol français des ceintures dites professionnelles va priver les élites du sport français de nombreuses occasions de décrocher des titres internationaux. Va s’installer ainsi un « vide sportif » dont les acteurs du sport français n’en comprennent pas l’origine. C’est cette mesure ministérielle qui a fait, entre-autres, « capoter » la dynamique de la WKA-France. Il a fallu attendre trois années pour qu’une poignée de personnes reprennent en mains les destinées de la WKA en France.
En 2002, Thierry Muccini relance la WKA-France en déplaçant une délégation française sur un événement international de la WKA-Monde. Puis cette expérience est reconduite jusqu’en 2005. Ainsi, le projet de relancer avec plus de dynamisme la WKA en France, côté amateur et professionnel, germait dans la tête d’Alain Delmas (ex cadre technique de la fédération de kick-boxing et président de la fédération de bando et boxe birmane et enseignant d’université) et de Thierry Muccini (ex cadre technique de la fédération de kick-boxing).
C’est durant l’été 2006 que démarre l’aventure de la WKA-France « new-wave ». Durant deux saisons (2006-2007 et 2007-2008) la WKA-France et l’ISKA-France, fonctionne en autonomie avec une croissance proche de 100 % de plus de clubs dès la seconde saison.
En 2008-2009, une nouvelle étape est franchie avec l’intégration d’une fédération délégataire, la FFFCDA (Fédération Française de Full-contact et Disciplines Associées : full-contact, kickboxing et muay-thaï) au sein de la « Commission nationale des activités pugilistiques » (CNAP) avec une progression de 150 % d’adhésion-club supplémentaire.
Par enchantement, en fin de saison 2007-2008, une nouvelle pousse fédérale s’empare des délégations de pouvoirs ministérielle (full-contact et muay-thaï) détenue jusqu’à présent par la FFFCDA.
En début de saison 2011-2012, la CNAP devient le Comité national de Low-kick, puis en début de saison 2013-2014, la Commission nationale de Kick-Boxing (CNKB) de la FFFCDA (Fédération Française de Full Contact et Disciplines Associées) avec un effectif de 4400 licenciés et 155 clubs.
Malheureusement en fin de saison, suite à des tracasseries administratives, la FFFCDA devenue la Fédération de fighting full contact kickboxing & disciplines associées (FFFCKDA) perd son agrément ministériel, et est absorbée par la jeune fédération délégataire. Depuis le CNKB maintient son indépendance et la conservation de la représentativité de la WKA-Monde et ICO-Monde.
En 2019, suite à l’arrivée de nombreux clubs d’arts martiaux et sports de combat, le CNKB devient la Fédération de sports de combat - France (F.S.C.-FRANCE). Et depuis 2010, elle est la représentante officielle des fédérations mondiales, l'International combat organisation (I.C.O) et pour le Martial-boxing,  la Global boxing federation (G.B.F.).

Mise à jour le 02/05/2020      

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